Quelques règles élémentaire de conduite
Décollage
- Respectet une séparation minimale de 3 minutes entre aéronef.
- Vent traversier à considérer avec attention : si Vw 5kts présence toujours possible de tourbillons non résorbés ou rabattus dans l’axe de la piste.
- En cas d’utilisation de piste unique, éviter de décoller immédiatement si l’avion à l’atterrissage effectue une remise de gaz avant votre décollage.
- Pente de montée récepteur supérieure ou au moins égale à la pente de montée générateur dans la mesure.
Sinon attendre
Croisière
Indépendamment du problème de l’évitement des tourbillons marginaux dans cette phase, se pose celui des espacements "en route" qui, de part leur importance garantissent en principe l’innocuité des vortex.
Cependant, en raison des caractéristiques d’enfoncement inhérentes au sillage, certaines situations de croisement ou de dépassement peuvent conduire le pilote d’un avion récepteur à éviter de voler directement sous le sillage d’un générateur ou parallèlement à celui-ci. De la même façon, il est préférable de croiser la trajectoire d’un générateur à un niveau supérieur, plutôt que légèrement inférieur.
Approche et atterrissage
Au décollage les séparations doivent être de minimum de 3 minutes, ces espacement garantissent une marge de sécurité.
La pente de descente doit être inférieure ou égale à celle du précédent aéronef. La circulation étant beaucoup plus dense à proximité des aéroports, la probabilité de pénétration de tourbillons devient plus élevée. Ce facteur contribue d’ailleurs grandement à l’augmentation du nombre d’accident. En conséquence, et, eu égard au mouvement descendant des vortex, l’utilisation d’un même ILS ou VASI par les appareils fournit une précieuse indication sur leur trajectoire, et permet aux récepteurs ‘potentiels’ d’adopter une pente supérieure ou égale à celle des générateurs.
Cette condition est d’autant plus importante que la vitesse-air des aéronefs en approche finale ou à l’atterrissage étant faible, le rendement des gouvernes s’en trouve affecté, et le voisinage du sol rend toute manœuvre de rétablissement extrêmement aléatoire.
Par vent traversier et dans certaines conditions l’utilisation de pistes parallèles proches pour les décollages et les atterrissages (distance inférieure ou égale à 760m) peut occasionner la présence sur l’un des deux axes des tourbillons ayant dérivés.
Cependant au-delà de 330m d’espacement il paraît raisonnable de considérer ce risque a un faible niveau .... statistique !
Il est préférable d’atterrir long derrière un gros porteur en gardant présent à l’esprit, le fait que l’intensité de ses tourbillons marginaux augmente au moment de l’arrondi.
Remise de gaz
Comme dans le cas du décollage ses vortex peuvent s’avérer très dangereux,
dans cette phase la vigilance, relative au respect des espacements de sécurité apparaît comme primordiale.