Construction - Réseau Sport de l'Air de Belgique

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Le Roitelet de Michel.


Bois


Fuselage - Nervures - Dérive

Au moment de réaliser mon projet de construire un «Pou du ciel»,
j’ ai eu l’opportunité d’acheter le fuselage, les nervures et la dérive déjà impeccablement
construits chez un amateur des sports de l’air. Dans mon projet de construction,
j’avais opté pour l’installation d’un train tricycle de type «Balligand».
Mon premier travail fut donc de modifier le fuselage pour y adapter ce type de train.



Longerons

Le bois d’excellente qualité et nécessaire à la réalisation des longerons
était compris dans le kit acheté chez ce même constructeur amateur.

Les longerons étaient déjà calibrés.







Ailes


Après l’inventaire des nervures, débute la construction des ailes.

Celles-ci comportent 6 parties .










La construction des ailes fut une étape très longue dans la construction du "Pou du ciel",
une seule partie des ailes représente + ou - 40 h de travail.
Toutes les nervures, après assemblage, ont été collées avec une colle polyurétane
de type structan à haut pouvoir de collage.

La particularité du placage des becs de nervures est l’utilisation de gabarits en carton
pour recouvrir les parties courbes des pointes.
Des renforts de becs de nervures en frigolite découpés au fil chaud
sont ajoutés pour renforcer le contre-plaqué d’1 mm.



Matériaux composites


Le train principal

Le train principal a été construit selon les plans de Ph. Balligand.
Les 4 lames de frêne mouillées - le frêne est reconnu pour sa flexibilité -
sont mises à sécher dans un gabarit de mise en forme.
J'ai utilisé 40 serre-joints ( le stock du Brico du coin !) pour les maintenir
en place jusqu’à séchage complet et, pour maintenir la forme définitive,
je les ai assemblées à l’aide d’une colle époxy.



Les 4 lames collées et mises à dimension sont recouvertes de 6 couches
par face de tissu de verre (densité 400/500 g/m²) imprégné de colle époxy.
Le tout est enrobé de tissu de fibre uni directionnel posé à 45°
et d’une densité de 250 g/m².
Pour augmenter la solidité et parfaire la polymérisation,
l’ensemble est chauffé à 70°C pendant 24h.
Pour ce faire, j’ai donc improvisé un four dans ma cave!




Le réservoir.




Le réservoir est composé de 2 demi-coquilles.


Le moule est un bloc de frigolite découpé au fil chaud jusqu’ à
obtention de la forme souhaitée et recouvert, selon le procédé
expliqué pour le train d’ atterrissage, de couches de tissu de
verre imprégné de vernis époxy.


Après le collage, la frigolite est dissoute à l’ acétone, le moule est ensuite parfaitement nettoyé et meulé pour enlever toutes les aspérités.


Les deux coquilles sont jointes par pression à l’aide de boulons
d’inox de 5 mm de diamètre.


Pour assurer l’ étanchéité,j’ ai pris la précaution de mettre un joint
entre les deux parties.


Nez

J’ai appliqué pour fabriquer le nez du capot la même technique
que celle utilisée pour la fabrication du réservoir.

Dans un bloc de frigolite composé de plusieurs couches de ce matériau,
j’ai façonné le moule de la pièce à réaliser en utilisant la technique de la découpe au fil chaud.

Ce moule, après ponçage, a été recouvert d’une couche de vernis époxy.
Six couches de tissu de verre lui donnent sa forme et son aspect définitifs.




Métal

Les ferrures des ailes:

Je me suis procuré le kit des pièces pour les charnières chez le concepteur des plans de l’avion.
Il est indispensable de veiller à la solidité et la qualité des charnières;
il ne faut pas perdre de vue que ce sont elles qui maintiennent les ailes sur l’avion
et qu’elles doivent résister à un effort de +6 à -3 G.

Elles sont en acier doux de 2mm et découpées au laser.

Tout commence par l’inventaire du kit, beaucoup de pièces se ressemblent
et il s’agit de ne pas confondre les différents modèles.



Constructeur amateur, je ne dispose pas d’une plieuse professionnelle,
j’ai donc eu quelques difficultés pour réussir le pliage afin que les trous d’origine
se rapportent entre eux.

Pour cela, j’ai fait quelques gabarits qui ont permis l’assemblage des pièces définitives.



Toutes les pièces ont été décapées et peintes.





Bâti moteur

J’ai conçu les plans d’installation du moteur (un Rotax 447)
sur le "Pou du ciel" en m’inspirant des plans de R. Grunberg.

Et, telle la construction d’un mécano,
j’ai installé les pièces une à une sur le fuselage.









Train avant

J’ai respecté les plans de Ph. Balligand pour tracer le gabarit de la fourche avant
et façonner les tubes d’acier (4130) nécessaires à sa réalisation.
Un ami, spécialiste en soudure, me les a assemblés selon la technique

de « soudure TIG ».
Quant à l’amortisseur du train avant, il a été fabriqué sur mesure dans les ateliers B. Gosselet.
Il doit pouvoir supporter un déplacement de 10 cm à partir d’un effort de 80 daN (decaNewton).

Comme toutes les pièces métalliques, après décapage, il a été mis en peinture.
La roue complète et son étrier ont été achetés chez ULM Technologie à Valenciennes.





Capot moteur










Haubans

A l’origine, Henri Mignet avait prévu des haubans d’aile principale
en câble d’acier de 3 mm.

Rodolphe Grundberg avait adopté le même type de procédé.
Pour la rigidité de l’assemblage de l’aile et du fuselage, j’ai préféré remplacer les câbles
par des profilés en aluminium et embouts adaptés.



Câblage électrique

Tableau de bord

Le "Pou du Ciel" est une construction artisanale, on ne trouve donc pas dans
le commerce un modèle de tableau de bord déjà conçu et prêt à être monté.
J’ai donc choisi de réaliser cette pièce en tôle d’aluminium brossé.

Il se compose de 3 parties distinctes :

partie gauche
partie centrale
partie droite


Les différents instruments et compteurs des 3 panneaux sont connectés
par des plugs multi-pôles à la batterie, au moteur et au master-switch.





Schéma électrique


Un schéma de principe, simple et fonctionnel, règle la distribution électrique.






 
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